Méditation: Qu’est-ce que la Méditation ?

Publié par SEO250045 le

reiki reikoeur doubs

LA MEDITATION – MEDITER 

La méditation est un mot, parfois utilisé de façon vague et imprécise dans le monde moderne. Et cela peut conduire à une confusion sur la manière de pratiquer la méditation.

Certaines personnes utilisent le mot « méditer » lorsqu’elles veulent dire « penser » ou « contempler » ; d’autres l’utilisent pour parler de rêverie ou de fantaisie.

Cependant, la Méditation, Dhyana en sanskrit, est bien autre chose.

Voici plusieurs définitions de la méditation, toutes aussi valables les unes que les autres :

  • La méditation est une technique pour reposer l’esprit et atteindre un état de conscience totalement différent de l’état de veille normal : l’état d’éveil spirituel, aussi appelé « Samadhi »,
  • La méditation est un moyen de sonder tous les niveaux intérieurs de soi-même et d’expérimenter sa pure conscience intérieure,
  • La méditation n’est pas un rite religieux. C’est une science, ce qui signifie que le processus de méditation suit un ordre particulier, a des principes définis et produit des résultats vérifiables !

Clarté et calme de l’esprit

Dans la méditation, l’esprit est clair, détendu et concentré intérieurement. Lorsque vous méditez,
vous êtes pleinement éveillé et alerte, mais votre esprit n’est pas concentré sur le monde extérieur
ou sur les événements se déroulant autour de vous.

La méditation est un moyen pratique de calmer l’esprit, de faire tomber ses préjugés et de voir ce
qui est présent, ouvertement et clairement. C’est une façon d’entraîner le mental à ne pas être
distrait et pris dans un tourbillon de pensées sans fin. Lorsque le mental est silencieux et ne vous
distrait plus, la méditation prend place.

Se tourner vers l’intérieur

Depuis l’enfance, nous avons appris à examiner ce qui se passe dans le monde extérieur. Personne
ne nous a appris à regarder et examiner en dedans.

Par conséquent, nous essayons de connaître les autres, tout en restant étrangers à nous-mêmes. Ce manque de compréhension de soi explique pourquoi nos relations ne semblent pas fonctionner, et pourquoi la confusion et la déception
prévalent dans notre vie.

On nous apprend à bouger et à nous comporter dans le monde extérieur, mais on ne nous apprend
jamais à rester immobiles et à examiner ce qui est en nous. Lorsque nous apprenons à le faire par la
méditation, nous atteignons la plus haute de toutes les joies que l’être humain peut éprouver.

Toutes les autres joies du monde sont momentanées, mais celle atteinte par la méditation est
immense et éternelle. Ce n’est pas une exagération ; c’est une vérité soutenue par la longue lignée
des sages, qui ont atteint l’éveil spirituel.

Le but de la méditation est de vous connaître, d’aller au-delà du mental et d’expérimenter votre
nature essentielle, décrite comme pure joie, paix, bonheur, amour inconditionnel et félicité.

Principal obstacle à la méditation

Comme le savent tous ceux qui ont essayé de méditer, le mental ou égo est le plus grand obstacle
qui se dresse entre nous et cette pure conscience.

Le mental est indiscipliné. Notre ego aime tout contrôler et il résiste à toute tentative de lâcher-prise. C’est pourquoi de nombreuses personnes s’asseyent pour méditer et ne vivent que des fantasmes, des rêves éveillés ou des hallucinations. Ils n’atteignent jamais le calme qui caractérise l’expérience authentique de la méditation profonde.

Procédure de base

Pratiquer la méditation est très simple. Il s’agit simplement d’être présent. Mais cultiver la tranquillité de l’esprit commence avec le corps. Ainsi, la méditation s’effectue le plus souvent en position immobile.

Ensuite, pour faciliter le processus d’apaisement du mental, il est possible de choisir un objet de méditation sur lequel porter son attention. Par exemple, vous pouvez choisir d’être conscient de votre respiration.

Dans ce cas, essayez de faire l’expérience de votre respiration d’une manière ouverte et accueillante. Ne la jugez pas. Ne tentez pas de la contrôler ou de la changer. Si une pensée surgit, remarquez-la, soyez ouvert à celle-ci sans vous y attacher ni la développer, et elle passera. Ensuite, vous pourrez revenir à votre respiration.

La réaction normale est de réagir à toutes vos pensées, ce qui maintient votre mental occupé et confus. La méditation vous enseigne à suivre ce qui se passe à l’intérieur, sans réagir, et cela fait toute la différence.

La méditation vous libère du mental et de ses méandres. Et dans cette liberté, vous commencez à faire l’expérience de qui vous êtes vraiment. Vous éprouvez de la joie et de la satisfaction intérieure. Vous ressentez du soulagement et de la relaxation, et vous trouvez un répit dans le tumulte de votre vie. Vous vous êtes donné des vacances intérieures !

Application de la méditation dans la vie quotidienne

Cet état de calme est le fondement de la paix intérieure. Dans un second temps, vous pourrez également apprendre à appliquer le principe de la « présence consciente » dans vos activités quotidiennes. En pratiquant la méditation, vous apprenez à être ouvert à ce qui se passe dans votre quotidien et à lui accorder toute votre attention.

Habituellement, vous réagissez aux expériences qui se présentent de la même façon que vous réagissez à vos pensées. Si quelqu’un vous dit quelque chose de négatif, vous vous mettez en colère ou vous vous vexez. Si vous perdez quelque chose, vous vous énervez. Votre humeur dépend de ce qui se passe, et vos émotions font, par conséquent, les montagnes russes.

Vous réagissez avant d’avoir pleinement expérimenté ce à quoi vous réagissez. Vous interprétez immédiatement ce que vous voyez ou entendez en fonction de vos attentes, de vos craintes, de vos préjugés ou de vos résistances.

Vous court-circuitez l’expérience et vous limitez, ainsi, à une ou deux réponses conditionnées au lieu de répondre à une situation ouvertement et de façon créative.

Mais, si vous appliquez le principe de la méditation aux expériences qui se présentent à vous, vous pouvez pleinement gérer ce qui se passe. Vous pouvez assister à votre première réaction en tant que témoin, sans y réagir. Votre réaction se déplacera à travers vous, et permettra à d’autres réponses spontanées de se manifester. Vous pourrez alors choisir celle qui est la plus utile dans une situation particulière.

De cette façon, la méditation est très thérapeutique. Non seulement elle conduit à l’équilibre et la stabilité intérieurs, mais elle vous libère aussi de vos complexes intérieurs, de vos réflexes inappropriés et de vos mauvaises habitudes. Au lieu de réagir avec ces réflexes et ces habitudes, vous les portez à votre conscience et leur donnez toute votre attention. À ce moment-là, ils
pourront disparaître au profit de réactions plus équilibrées.

Exercice d’application – Méditation de 10 minutes

  1. Trouvez un endroit calme où vous ne serez pas dérangé.
  2. Asseyez-vous au sol, sur un coussin ou sur une chaise, le dos droit et les yeux fermés.
  3. Guidez lentement votre conscience à travers votre corps, en permettant à tous les muscles de se détendre, sauf ceux qui soutiennent la tête, le cou et le dos.
  4. Prenez votre temps et profitez du processus de relâchement de la tension dans votre corps.
  5. La méditation est l’art et la science du lâcher-prise.
  6. Le lâcher-prise commence avec le corps et progresse ensuite vers les pensées.
  7. Une fois que le corps est détendu et en paix, portez attention à votre respiration. Laissez-la venir principalement de la contraction du diaphragme.
  8. Continuez à l’observer sans essayer de la contrôler.
  9. Au début, la respiration peut être saccadée, mais graduellement, elle deviendra plus régulière, sans pauses ni secousses.
  10. Dans ce processus, des pensées surgiront probablement dans votre esprit.
  11. Prenez alors conscience de l’agitation de votre esprit, sans réagir aux pensées.
  12. Laissez-les passer, et revenez à votre respiration.
  13. Poursuivez l’exercice pendant 10 minutes. Ensuite, vous pouvez ouvrir les yeux.

Origines et histoire de la méditation

La méditation est une pratique ancienne, originaire de l’Inde, datant de plusieurs milliers d’années avant notre ère.

Tout au long de l’histoire, cette pratique a été adoptée par les pays voisins et fait maintenant partie de nombreuses religions dans le monde.

Hindouisme et bouddhisme

Le développement initial de la méditation par les hindous avait pour objectif de comprendre et de se rapprocher de la vraie nature de Brahman (Dieu). Le développement de la méditation par Siddhartha Gautama, dit Bouddha, commença quand il atteignit l’illumination en méditant sous l’arbre de la Bodhi, vers 500 avant Jésus-Christ.

La rupture majeure entre la méditation hindoue et la méditation bouddhiste s’est produite lorsque les adeptes bouddhistes ont cessé de croire que la méditation devait être utilisée pour parvenir à une compréhension plus étroite d’un être divin – ce qui est le but de la méditation hindoue.

Pour les bouddhistes, la méditation est un moyen de réaliser son interrelation avec toute chose.

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Les premiers écrits mentionnant la méditation

Les premières références à la méditation se trouvent dans les textes sacrés hindouistes sur le védisme, vers 1500 avant Jésus-Christ. Cependant, les historiens croient que la méditation a été pratiquée avant cette époque, dès 3000 à 5000 avant notre ère.

C’est entre le sixième et le cinquième siècle avant Jésus-Christ que nous commençons à voir d’autres formes de méditation se développer dans le confucianisme, l’Inde bouddhiste, puis le taoïsme.

Bien que l’origine exacte de ces pratiques, en particulier la méditation bouddhiste, continue d’être débattue parmi les historiens, la formule du salut de la moralité, de la concentration contemplative, de la connaissance et de la libération, impliquait la méditation comme élément central.

Le Yoga sutra, recueil décrivant les huit branches du yoga (ou yoga de Patanjali), a été compilé 400ans avant Jésus-Christ. À la même période, la Bhagavad Gita a été écrite, traitant de la philosophie du yoga, de la méditation et de la pratique de la vie spirituelle.

La pratique de la méditation s’est également répandue dans d’autres cultures occidentales, via la route de la soie, pour influencer des religions comme le judaïsme.

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Histoire précoce de la méditation

Au troisième siècle après Jésus-Christ, le philosophe gréco-romain Plotin développa des techniques méditatives plus proches de la philosophie védantique que de la foi chrétienne.

Les premiers moines chrétiens apparurent au quatrième siècle, lorsque des hommes et des femmes partirent dans le désert à la recherche de l’hésychia, ou paix silencieuse.

Les « Pères du désert » furent les premiers moines ayant adopté la tradition hésychasme. La pratique hésychaste était proche de la méditation orientale, avec une attention portée aux postures du corps, au rythme de la respiration, à la répétition d’une prière.

Alors que le bouddhisme japonais commençait à se développer au huitième siècle, le moine japonais Dosho reçut son enseignement du ZEN, lors d’une visite en Chine en 653 ; à son retour, il ouvrit sa première salle de méditation au Japon.

Il écrivit les instructions pour la méditation assise Zazen, et créa une communauté de moines qui s’est principalement concentrée sur cette forme de méditation.

Le terme « méditer » vient du mot latin meditatum, qui signifiait « réfléchir ». C’est le moine Guigo II qui l’introduisit, pour la première fois, au douzième siècle après Jésus-Christ.

Au Moyen Âge, la pratique de la méditation s’est développée sous différentes formes, dans de nombreuses traditions religieuses. En effet, le christianisme, l’islam et le judaïsme avaient leurs propres formes de méditation.

La méditation juive comprenait des approches méditatives de la prière et de l’étude, telles que les pratiques kabbalistiques.

La méditation islamique comprenait la répétition des quatre-vingt-dixneuf noms de Dieu, ainsi que les contrôles respiratoires.

La méditation chrétienne orientale comprenait la répétition de certaines postures physiques et la répétition de prières.

Bien que la méditation précède toutes les religions du monde, les religions ont encore des traditions méditatives. Mais, pratiquer la méditation est différent de pratiquer une religion. Il n’est pas nécessaire de se convertir pour atteindre l’illumination.

Méditation en Occident : le rôle de l’Amérique

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Des milliers d’années après son adoption en Orient, la méditation a commencé à se répandre dans la société occidentale.

Au dix-huitième siècle, les anciens enseignements de la méditation commencèrent à gagner en popularité auprès des Occidentaux.

À partir de 1880, les premières éditions de l’ouvrage Récits d’un pèlerin russe sont diffusées. Dans ce classique de la littérature orthodoxe, un pèlerin russe tente de percer le mystère de l’injonction de Saint Paul : « Priez sans cesse ! ». Lors de son voyage, il rencontre un maître spirituel, qui lui enseigne la prière du coeur issue de la tradition hésychaste. La prière du coeur est une forme de méditation chrétienne avec invocation du nom de Jésus.

Dans les années vingt, le maître spirituel indien Paramahansa Yogananda participe grandement à initier le monde occidental à l’enseignement du yoga et aux pratiques de la méditation. Il fonde notamment la communauté de la réalisation du soi, qui compte aujourd’hui des dizaines de milliers de membres à travers le monde.

En 1927, la publication du livre Tibetan Book of the Dead a suscité un grand intérêt pour la pratique de la méditation chez les Occidentaux. Vint ensuite le mouvement Vipassana, qui commença en Birmanie dans les années cinquante.

Le Dharma Bums a été publié en 1958, attirant davantage d’attention sur la méditation à cette époque.

Mais, c’est seulement dans les années soixante/soixante-dix que les scientifiques et chercheurs ont commencé à tester les effets de la méditation et à en connaître les bienfaits. Jusqu’à ce moment-là, la méditation était encore considérée comme une pratique religieuse et ne convenait donc pas au milieu médical.

Le docteur Herbert Benson est reconnu comme un pionnier dans l’établissement des bienfaits et de l’efficacité de la méditation, grâce à ses recherches à l’Université de Harvard au début des années soixante-dix.

Sa publication d’articles sur les bienfaits de la méditation pour la santé a mené à une percée, car ses études démontraient que la méditation agissait comme un antidote au stress. Son livre The Relaxation Response a été en tête des meilleures ventes au milieu des années soixante-dix ; il est toujours considéré comme un livre de référence aujourd’hui.

Les recherches sur la méditation ont suscité un intérêt pour la création de techniques de méditation reprises dans les pratiques occidentales du counseling et de la thérapie. En 1979, le programme MBSR (Mindfulness-Based Stress Reduction) ou « Réduction du stress basée sur la pleine conscience » a été fondé aux États-Unis.

Les techniques méditatives du MBSR étaient utilisées pour le traitement de patients souffrant de maladies chroniques.
Edmund Jacobson, un médecin américain en médecine interne, psychiatre et psychologue, est reconnu pour avoir développé des techniques de relaxation, visant à obtenir une relaxation mentale et musculaire pour réduire le stress.

Les techniques de relaxation comprenaient l’hypnose, la relaxation induite par le biofeedback (« rétrocontrôle biologique ») et la méditation. Elles ont été utilisées pour la désensibilisation systématique et, plus tard, pour traiter d’autres problèmes cliniques.

Francine Shapiro, une psychologue américaine, a développé l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), une psychothérapie qui implique également la méditation, comme approche de la thérapie comportementale et de la thérapie individuelle.

Quelques concepts issus des philosophies yogiques et bouddhistes

La méditation ayant ses origines dans l’Inde ancienne, il est intéressant de comprendre quelques concepts clés issus des philosophies yogiques et bouddhistes.

 Les trois gunas

La Bhagavad Gita, considérée comme la bible de l’hindouisme, parle des trois gunas. Dans ce livre de référence, les trois gunas sont décrits comme les trois forces qui composent la substance du monde matériel.

Le mot guna signifie littéralement « brin » ou « fibre » et implique que, comme les fils d’une corde, les gunas sont tissés ensemble pour former l’univers. Dans la philosophie indienne, la théorie des gunas explique de quoi est composé cet univers, et comment il est venu à se manifester comme esprit et matière.

Bien qu’ils soient décrits comme des entités distinctes, il est préférable de considérer les gunas comme des catégories d’ondes réparties sur un large spectre, comme la lumière ou le son.

  • À une extrémité du spectre se trouvent Tamas (obscurité), qui représente l’inertie ou la lourdeur.
  • Son opposé polaire est Sattva, qui peut être traduit de différentes manières : « être », « existence », « essence spirituelle », « bonté » ou « conscience ». Sattva est l’aspect de la matière le plus proche de la nature divine de la pure conscience.
  • La force motrice derrière tamas et sattva, est Rajas (couleur), qui est l’énergie brute ou la passion.

REIKOEUR MéDITATION COURS guna

Quand l’un des gunas est dominant, voilà ce qui arrive :

  • Quand nous sommes sattviques, nous nous sentons calmes et harmonieux, nous avons l’esprit clair.
  • Un état rajasique est un état passionné, hyperactif, où le mental est agité en permanence.
  • Quand nous sommes tamasiques, il nous est difficile de sortir du lit. Nous nous sentons
    démotivés, avec l’envie de ne rien faire.

Nous avons besoin de ces trois qualités dans notre vie.

  • Tamas nous fait nous arrêter et nous repose.
  • Nous avons besoin de Rajas pour nous mettre en route le matin.
  • Et nous avons besoin de Sattva pour comprendre et obtenir clarté et sagesse.

Se nourrir de Sattva

Notre corps est nourri par la nourriture, l’eau et l’air. Notre esprit est alimenté par les pensées, les sentiments et l’apport des cinq sens. Mais votre corps et votre esprit sont-ils nourris de Tamas, de Rajas ou de Sattva ?

Le principe est assez simple : plus vous êtes exposé à un guna, plus celui-ci se développera dans votre esprit et votre coeur. Exposez-vous à plus de Sattva, et Sattva grandira en vous. De même, les Tamas et les Rajas pousseront, si c’est ce dont vous vous nourrissez.

Certaines personnes disent que vous êtes ce que vous mangez. C’est la vérité. Mais, vous êtes aussi ce que vous pensez, ce que vous faites, ce que vous lisez… Nous sommes une combinaison des qualités de nos pensées, actions et contributions.

Au fur et à mesure que vous avancez dans la vie, prêtez une attention particulière à ce que vous ressentez pendant et après avoir consommé un repas, un film, un texte, une conversation, une idée, etc. Est-ce que vous vous sentez plus calme, inspiré, confiant, sage, énergique ou clair ? Ou vous sentez-vous plus fatigué, confus, agité, émotif, léthargique, anxieux ou déprimé ?

À un niveau plus subtil, vous devez également être attentif à la qualité de vos pensées et de vos émotions. Prenez conscience de l’effet que vos pensées et émotions ont sur vous. Vous rendent-elles paralysé (Tamas), agité (Rajas), ou calme et équilibré (Sattva) ?
Il se peut que vous n’ayez pas le choix quant aux pensées et aux émotions qui se manifestent, mais vous avez le choix de celles auxquelles vous prêtez attention, celles qui s’attarderont, grandiront et se multiplieront.

Exercice d’application

Identifiez les gunas que vous consommez le plus,

Toute chose dans l’univers possède l’une de ces trois qualités dominantes. Parmi ce qui suit, essayez d’identifier le guna dominant :

La nourriture que vous mangez ;
Les films que vous regardez ;
La musique que vous écoutez ;
Les gens avec qui vous passez du temps ;
Les endroits où vous allez ;
Les intérêts que vous poursuivez.

Voici quelques informations complémentaires pour vous aider à identifier le guna dominant :

 Nourriture

Les aliments tamasiques sont ceux qui ont un effet sédatif sur l’esprit et le corps.

Exemples : viande, poisson, oignon, ail, poireau, champignon, boisson alcoolisée, fromage bleu, aubergine, et tout aliment qui a été conservé pendant la nuit avant d’être consommé.

Les aliments rajasiques sont ceux qui ont un effet stimulant sur l’esprit et le corps.

Exemples : boisson caféinée ou énergisante, chocolat, épice, aliment salé, oeuf.

Les aliments sattviques sont ceux qui conduisent à la clarté d’esprit et à la santé physique.

Exemples : eau, céréales, légumineuse, légume, fruit, noix, lait frais non pasteurisé, miel non transformé.

 Personnalités

Une personne tamasique concentre principalement son attention sur elle-même et son propre bien-être. Elle aime travailler dur, généralement un travail physique, mais a tendance à l’inertie quand elle perd l’intérêt pour son travail. Elle est souvent mécontente et insatisfaite. Elle a aussi tendance à être arrogante et impulsive.

Une personne rajasique est généralement passionnée et autoritaire. Elle aime acquérir des choses et est attachée aux choses déjà acquises. Elle agit sans cesse pour gagner et dépenser plus. Elle est remplie des joies de son succès, mais aussi des peines de ses échecs.

Une personne sattvique a le mental stable, exempt d’agitation et d’inertie. Son esprit expérimente la paix et le bonheur. Elle possède une vaste connaissance et est capable d’une profonde compréhension. Son humeur est inspirante et créative.

Conclusion sur les gunas

Comprendre les gunas vous aide à voir les choses plus clairement. Vous comprendrez ainsi la qualité de vos pensées, de vos actions et des choses avec lesquelles vous interagissez. Ensuite, il s’agit de faire des choix conscients sur ce que vous consommez, les pensées auxquelles vous prêtez attention, et la façon dont vous agissez.

On peut dire que toute discipline spirituelle consiste à :

Transformer les Tamas ;
Équilibrer les Rajas ;
Développer le Sattva.

La méditation et d’autres pratiques spirituelles sont de bonnes techniques pour développer un esprit et un coeur sattvique. Faire une retraite spirituelle est comme une désintoxication de Tamas et de Rajas !

Les quatre nobles vérités

reikoeur 4 nobles vérités

Les « quatre nobles vérités » font partie des tout premiers enseignements du bouddha Siddhartha.
Ces enseignements sont connus pour contenir l’essence du bouddhisme.

 La souffrance existe

Selon le bouddha, quelle que soit la vie que nous menons, elle a la nature d’un aspect de la souffrance. Même si nous nous considérons heureux pendant un certain temps, ce bonheur est par nature éphémère. Cela signifie qu’au mieux, nous ne pouvons vivre que du bonheur et du plaisir temporaires dans notre vie.

La souffrance (ou l’insatisfaction) peut être de trois types :

La souffrance de la souffrance : il s’agit des aspects les plus évidents comme la douleur, la peur et la détresse mentale.

La souffrance du changement : elle se réfère aux problèmes que le changement apporte, comme la disparition de la joie, l’impermanence des choses, la mort.

Les souffrances omniprésentes : c’est l’aspect le plus difficile à comprendre, il se réfère au fait que nous avons toujours le potentiel de souffrir ou d’entrer dans des situations problématiques. Même la mort n’est pas une solution, dans la philosophie bouddhiste, car nous renaîtrons simplement dans un corps différent, qui connaîtra aussi des problèmes.

 La souffrance naît de l’attachement aux désirs

La raison pour laquelle nous ressentons la souffrance vient finalement de notre esprit. Selon le bouddhisme, nos principaux problèmes psychologiques sont :

L’attachement ;
La colère ;
L’ignorance.

À cause de ces illusions, nous nous engageons dans des actions qui causent des problèmes à nous mêmes et aux autres. À chaque action négative (karma) que nous faisons, nous créons un potentiel d’expériences négatives. En fin de compte, le bouddha explique que notre attachement à la vie nous maintient dans l’existence cyclique (ou samsara), qui ne nous apporte pas le bonheur continu.

 La souffrance cesse lorsque l’attachement au désir cesse ; le nirvâna est la paix

C’est le message le plus positif du bouddhisme : bien que la souffrance soit toujours présente dans l’existence cyclique, nous pouvons mettre fin à ce cycle de problèmes et de douleurs, et parvenir au nirvâna, un état au-delà de toute souffrance.

En effet, la souffrance et les causes de la souffrance dépendent de l’état de notre propre esprit, de sorte que si nous pouvons changer d’état d’esprit, nous pouvons aussi éliminer la souffrance. Les raisons pour lesquelles nous faisons des gestes occasionnant du tort à nous-mêmes et aux autres proviennent de nos illusions.

Lorsque nous possédons la sagesse appropriée, nous pouvons nous débarrasser des illusions, et donc de nos problèmes et de nos souffrances. Et lorsque ce processus est terminé, nous pouvons quitter l’existence cyclique et profiter de l’état de nirvâna.

 La libération de la souffrance est possible en suivant le « noble sentier octuple »

Si nous pouvons contrôler notre corps et notre esprit, de manière à générer de la sagesse dans notre propre esprit, et à aider les autres au lieu de leur faire du mal, nous pouvons mettre fin à nos souffrances et à nos problèmes.

Le bouddha a résumé l’attitude et les actions correctes à mener dans le « noble sentier octuple » :

1 Pensée correcte : éviter la convoitise, le désir de nuire aux autres et les idées fausses.

2 Parole correcte : éviter le mensonge, les discours durs et les commérages oisifs.

3 Actions correctes : éviter de tuer, de voler et de commettre une inconduite sexuelle.

4 Moyens d’existence corrects : essayer de gagner sa vie avec l’attitude de pensée, de parole et les actions correctes que nous venons de décrire.

5 Compréhension correcte : développer une vraie sagesse.

Les trois derniers aspects, se réfèrent principalement à la pratique de la méditation :

6 Effort correct : après le premier vrai pas, nous avons besoin de persévérance joyeuse pour continuer.

7 Attention correcte : essayez d’être conscient de l’« ici et maintenant », au lieu de rêver dans le « là-bas et ensuite ».

8 Concentration correcte : pour garder un état d’esprit stable, calme et attentif.

Le bouddha a expliqué que nous pouvons utiliser quatre critères pour évaluer si nous pratiquons de la bonne manière. Nous devrions, en effet, ressentir:

– du bonheur,

– de la compassion,

– de l’amour

– et un effort joyeux quand nous pratiquons.

Si aucun d’entre eux n’est présent, quelque chose ne va certainement pas avec notre pratique.

 Résumé sur les quatre nobles vérités

Après avoir reconnu :

1 l’existence (première noble vérité)

2 et les causes (deuxième noble vérité) de nos problèmes et de nos souffrances, l

3 la troisième noble vérité explique que nous n’avons pas besoin de souffrir sans fin.

4 La quatrième noble vérité décrit ce que nous pouvons faire pour mettre fin à toutes les souffrances.

 

Exercice d’application – Suivre le noble sentier octuple

Dans les huit jours qui viennent, essayez de consacrer une journée à chacune des huit « attitudes correctes » du noble sentier octuple.

Le premier jour, au réveil, émettez l’intention de faire attention à vos pensées, d’éviter les pensées négatives envers vous-même et envers les autres, et d’identifier les fausses idées et préjugés que vous pourriez avoir au cours de la journée. Mettez dans votre poche et sur votre bureau un petit papier où il est écrit « Pensée correcte » afin de vous rappeler votre objectif du jour !
Le lendemain, consacrez votre journée à la « parole correcte ». De la même manière, émettez clairement votre intention dès le réveil, et utilisez un pense-bête pour bien l’appliquer toute la journée.

Continuez ainsi pendant huit jours.

Quelle journée a été la plus riche d’enseignement ?

Quelle attitude a été la plus difficile à appliquer ?

Que pouvez-vous faire pour vous améliorer à l’avenir ?


Les sept états de conscience

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Il existe sept niveaux de conscience sur le chemin du développement spirituel.

 Trois états de conscience communs

Les trois premiers états – le sommeil profond, le rêve et l’état de veille – sont connus de tout être humain adulte disposant d’un système nerveux fonctionnel:

  1. L’état de sommeil profond est essentiel à notre survie et sert à ressourcer notre esprit et notre corps pour relever les défis du lendemain. Dans cet état, notre conscience est essentiellement au repos, mais nous permet tout de même de réagir aux stimuli, tels que le toucher, les sons ou la lumière vive.
  2. L’état de rêve, également appelé « sommeil paradoxal » ou « REM » (Rapid Eye Movement), est également nécessaire pour libérer le stress et revitaliser l’esprit. La recherche a montré qu’il stimule les régions du cerveau utilisées pour l’apprentissage et la mémoire. À ce niveau, nous sommes plus alertes et conscients, puisque nous vivons des expériences, pensons, et créons des
    souvenirs.
  3. L’état de conscience éveillé correspond à notre expérience de la réalité physique. Notre perception localisée et limitée par nos sens, traduit nos expériences de la conscience dans l’espace-temps. Cet état est parfois qualifié de « sommeil debout », car bien que notre cerveau soit très actif, la plupart des gens sont perdus dans leurs pensées.

 Quatre états de conscience supérieurs

Les quatre derniers niveaux – transcendantal, cosmique, divin et conscience d’unité – ne sont généralement pas accessibles instantanément. Ces états ne le deviennent que lorsqu’on s’engage dans une pratique régulière de la méditation.

Le quatrième état majeur de conscience que les scientifiques ont documenté comme étant distinct du réveil, du rêve et du sommeil, est la conscience transcendantale. En 1970, dans la revue populaire Science, le docteur Robert Keith Wallace a publié une étude révolutionnaire intitulée « The Physiological Effects of the Transcendental Meditation Technique ». Ses recherches ont montré que l’expérience de la conscience pendant la méditation transcendantale produit un état de repos profond (plus profond même que le sommeil), identifié par une consommation d’oxygène considérablement réduite. La recherche a également montré des baisses significatives des rythmes respiratoire et cardiaque, ainsi que des indicateurs de relaxation profonde, de normalisation de la tension artérielle et un état de vigilance accrue, mesurés par les changements de l’activité des ondes cérébrales alpha et thêta. Le docteur Wallace a conclu que ces changements physiologiques distincts indiquaient un quatrième état de conscience majeur.

Dans l’état de conscience transcendantale, nous sommes capables de nous positionner en tant qu’observateur de notre vie. La conscience de nous-mêmes s’élargit. Maharishi Mahesh Yogi, qui a apporté la méditation transcendantale à l’Occident, a expliqué que la conscience transcendantale sert de pont vers trois états « supérieurs » de conscience – la conscience cosmique, la conscience divine et la conscience d’unité.

La conscience cosmique est ressentie lorsque la conscience transcendantale s’établit de façon permanente dans la conscience. Toutes les qualités sublimes auxquelles on accède pendant la méditation – silence, paix profonde, conscience illimitée – deviennent un continuum de notre vie, même lorsque nous sommes engagés dans des activités quotidiennes.

Au stade de conscience cosmique, nous faisons l’expérience simultanée de la réalité localisée et non localisée. Dans cet état, nous devenons un « témoin conscient ». Nous prenons conscience que nous ne sommes pas notre ego, mais pure et éternelle conscience.

Dans l’état de conscience divine, le témoin devient de plus en plus éveillé, le coeur s’ouvre. On retrouve ce même silence, cette pure conscience en soi-même, mais à un niveau plus subtil. Nous ressentons la présence de la conscience divine dans tout contact et toute expérience avec le monde matériel. Le septième état majeur de conscience est l’éveil complet ou illumination. Dans cet état de conscience d’unité, le monde est vu comme une extension de notre être. Il n’y a plus qu’un seul moi universel. Le corps s’embrase, le feu monte dans les canaux éthériques et l’énergie divine vous transforme en ETRE DE LUMIÈRE. Vous tombez dans la conscience cosmique et l’illumination, et vous y restez pour l’éternité. Il s’agit donc du niveau le plus élevé de l’évolution humaine. La personne qui y accède n’a plus qu’une préoccupation spirituelle, rien d’autre n’existe a ses yeux. Cette personne se situe en quelque sorte entre la matière et Dieu; il n’est plus question pour elle de suivre les lois divines comme telle, parce qu’elle font partit de sa nature intrinsèque. Cette personne est ce qu’on qualifie habituellement de Maître, d’initié, c’est-à-dire quelqu’un qui a réussi la parfaite harmonisation entre le corps, l’esprit et l’âme. C’est un état très rare.

La méditation quotidienne, en pratiquant notamment l’observation de l’espace entre ses pensées, est le meilleur moyen d’accéder au quatrième état de conscience, porte d’entrée vers les autres états supérieurs de conscience.

 

Le système des chakras

Chaque individu possède un vaste réseau de canaux et de centres d’énergie subtils répartis dans tout leur être. En sanskrit, ces centres d’énergie sont appelés « chakras ». Chakra signifie « roue ».

Les canaux d’énergie sont appelés « nadis ». Le système d’énergie humain comporterait près de soixante-douze mille nadis. Les chakras peuvent être vu comme un grand carrefour de plusieurs nadis qui se croisent.

Les maîtres yogiques clairvoyants ont observé un nombre précis de « pics » sur chaque chakra, que les poètes mystiques ont traduit par « pétale », comparant les chakras à des fleurs de lotus. Bien que nous possédions des milliers de chakras, il en existe sept principaux, situés le long du canal d’énergie principal appelé « nadi Sushumna » : il part de la base de la colonne vertébrale et se
termine au sommet de la tête.

Étudier le système des chakras est important pour comprendre deux lois fondamentales qui gouvernent notre existence et nos relations dans l’univers.

La loi de la correspondance : dans l’univers, il existe sept niveaux vibratoires de conscience. Et
les sept principaux chakras se répartissent à travers le spectre entier de conscience.

La loi de la résonance : harmoniser et équilibrer les chakras permet d’inviter les énergies positives de l’univers dans son corps, ainsi qu’une circulation fluide du Prana ou énergie vitale, dans les nadis. Les chakras agissent comme des antennes, capables d’émettre et de recevoir différentes formes d’énergie. Ils sont l’interface entre le monde physique et les mondes subtils de pure conscience. Un déséquilibre dans l’un des centres énergétiques que sont les chakraspeut se ressentir physiquement, émotionnellement ou mentalement. Il se manifestera de différentes manières, selon le niveau de conscience dans lequel il est déséquilibré.

La purification des nadis et l’équilibre des chakras peut éventuellement conduire à une montée de kundalini. La kundalini est une force dormante à la base de notre colonne vertébrale, au niveau du chakra Muladhara. Quand cette force s’éveille, elle monte le long du nadi Sushumna jusqu’au chakra couronne, point où la conscience individuelle fusionne avec la conscience universelle, conduisant ainsi à l’état de samadhi, aussi appelé « illumination » ou « éveil spirituel ».

 1er chakra – Muladhara, le chakra racine

Le chakra racine est situé à la base de la colonne vertébrale, au niveau du périnée. Il est de couleur rouge. Il est le centre de la survie, de la sécurité, de la famille, de la confiance et de l’énergie primaire. Il gouverne les systèmes d’élimination, l’instinct de survie et le sentiment de peur. Un déséquilibre du chakra racine peut entraîner de l’arthrose, de l’anxiété, un manque de discipline, des problèmes de poids, une léthargie psychique, la peur de la maladie et de la mort. Les méthodes de purification du chakra Muladhara sont :

Se reconnecter avec la nature.
Rejoindre des groupes pour booster le sentiment d’appartenance.

 2e chakra – Svadhishthana, le chakra sacré

Le chakra sacré est situé au niveau des organes génitaux. Il est de couleur orange. Il est le centre des relations intimes, de la sexualité, des émotions et de la passion. Il gouverne l’instinct sexuel, le système uro-génital et le désir. Un déséquilibre du chakra sacré peut entraîner des pathologies de la vessie ou la prostate, une frigidité, une impression d’isolement, des doutes envers sa capacité à attirer l’amour, des dysfonctions sexuelles, un attachement excessif, la peur du plaisir. Les méthodes de purification du
chakra Svadhishthana sont :

Reconnaître et répondre à l’enfant intérieur blessé.
Dévoiler et soigner les souvenirs douloureux de négligence.
Apprendre à pardonner.
Laisser aller le blâme et la culpabilité.

 3e chakra – Manipura, le chakra du plexus solaire

Le chakra du plexus solaire est situé au niveau du plexus solaire, ou un peu plus bas jusqu’au nombril. Il est de couleur jaune. Il est le centre de la volonté, du contrôle de soi, de l’ambition, de sa force intérieure. Il gouverne le système digestif, les muscles, les pulsions de l’ego et la colère.

Un déséquilibre du chakra du plexus solaire peut entraîner des troubles digestifs, une fatigue chronique, des allergies, du diabète, une faible estime de soi, un sentiment de honte, un manque de motivation, de l’agressivité, un besoin de contrôler, une tendance à vouloir manipuler. Les méthodes de purification du chakra Manipura sont :

Identifier et répondre avec compassion à nos expériences douloureuses.
Utiliser l’amour pour soigner ses peurs.
Prendre conscience de son pouvoir co-créateur avec le divin.

 4e chakra – Anahata, le chakra du coeur

Le chakra du coeur est situé à la hauteur du coeur, mais centré sur le nadi principal. Il est de couleur verte. Il est le centre de l’amour inconditionnel, du pardon, de la compassion, de l’estime de soi, de la vie relationnelle et de l’altruisme. Il gouverne le système circulatoire, le système immunitaire, l’âme et l’émotion d’amour.

Un déséquilibre du chakra du coeur peut entraîner une hypertension artérielle, une respiration superficielle, un manque de compassion et d’empathie, un sentiment de solitude, de la haine, la peur d’aimer, de la jalousie, l’interdépendance, de la mélancolie, la crainte de la trahison. Les méthodes de purification du chakra Anahata sont :

Porter attention aux blessures affectant les chakras inférieurs.
Apprendre à aimer son côté sombre.
Offrir le cadeau du pardon.

 5e chakra – Vishuddha, le chakra de la gorge

Le chakra de la gorge est situé au niveau de la gorge. Il est de couleur bleue. Il est le centre de la créativité, de la parole, de la vérité et de l’expression. Il gouverne le système respiratoire, le métabolisme, l’intelligence supérieure et le pouvoir de communication.

Un déséquilibre du chakra de la gorge peut entraîner des maux de gorge, de l’asthme, une incapacité à écouter, des commérages, la peur de parler, un manque de créativité, une inaptitude à exprimer ses émotions, une tendance à garder des secrets de famille. Les méthodes de purification du chakra Vishuddha sont :

Trouver sa propre vérité.
Être capable de s’exprimer.
Se donner la permission de pleurer.
Exprimer ses peurs.
Partager ses histoires.
Écouter de manière active.
Se tourner vers l’intérieur de soi.

 6e chakra – Ajna, le chakra du troisième oeil

Le chakra du troisième oeil est situé au milieu du front. Il est de couleur indigo. Il est le centre de l’intuition, de la sagesse, de la clairvoyance et de la conscience psychique. Il gouverne le système endocrinien, l’esprit, la perception interne et les ressentis au-delà des cinq sens.

Un déséquilibre du chakra du troisième oeil peut entraîner des maux de tête, des cauchemars, des croyances négatives, un aveuglement face à la vérité, une rigidité mentale, des difficultés de concentration, un rejet de ses émotions. Les méthodes de purification du chakra Ajna sont :

Développer une attention interne.
Rechercher l’importance symbolique derrière les événements.
Noter et analyser ses rêves.
Pratiquer le détachement.
Abandonner le jugement.

 7e chakra – Sahasrara, le chakra couronne

Le chakra couronne est situé au sommet du crâne. Il est de couleur violette. Il est le centre de la spiritualité, de la conscience supérieure, de l’illumination. Il gouverne le système nerveux, le soi universel, la réalité divine, le pouvoir de conscience.
Un déséquilibre du chakra couronne peut entraîner des difficultés d’apprentissage, un scepticisme spirituel, de la confusion mentale, de l’apathie, de la dépression, un épuisement chronique. Les méthodes de purification du chakra Sahasrara sont :

S’abandonner à l’Amour universel.
S’engager dans une pratique spirituelle.
Méditer.
Pratiquer le yoga.

Exercice d’application – Purification des chakras

Identifiez un chakra où vous pensez avoir des blocages.
Mettez en place une ou deux méthodes de purification de ce chakra.
Méditez pendant 10 minutes en portant votre attention sur ce chakra.

Émettez des énergies d’amour et de guérison en direction de ce chakra.

Ensuite, visualisez une lumière blanche et purifiante, qui nettoie votre chakra.