Voyages hors du corps
Préambule Les voyages de l’esprit
Les êtres humains sont-ils soumis aux limites que leur imposent le monde physique, les aptitudes restreintes de leur corps et les lois terrestres de l’espace et du temps ?
Une part de nous-même est-t-elle capable d’échapper à ce carcan, qu’une essence spirituelle ou émotionnelle puisse se libérer du corps et se déplacer sans lui.
Nombre de philosophies et de religions se fondent sur cette croyance que l’esprit et le corps ont des existences séparées et que l’esprit ou l’âme survit après la mort.
Mais pendant la vie elle-même, qu’en est-il de l’esprit ?
Une forme immatérielle peut-elle s’échapper du corps physique et y revenir ?
Et, si l’esprit survit à la mort physique, peut-il s’introduire dans un autre corps ? Au cours des temps, des hommes et des femmes ont relaté leurs propres expériences et répondu par l’affirmative.
Je vous parlerai de mes expériences, de ce que je sais et expérimenté.
Chapitre 1 L’état hors du corps
Etapes de décorporation
Chapitre 2 Au seuil de la mort
Retour de l’ultime frontière
Exploration de vies antérieures
Chapitre 3 La vie dans l’Au-delà
La roue de la vie et de la mort
Peinture tibétaine:
Yama, seigneur de la mort saisit à pleines dents la roue du Destin, qui représente le cycle mort-renaissance. Au centre, se trouvent un porc, un coq, et un serpent, qui symbolisent respectivement l’ignorance, le désir, et l’agressivité.
Vivre, c’est souffrir. Mourir, c’est renaître et souffrir, dit le vieil adage. Le cycle de la vie et de la mort et de la réincarnation, le SAMSARA, tourne sans fin, inexorablement. La délivrance ne peut venir que de la pure lumière, de la prise de conscience, humble, de l’Unicité universelle du tout. La pure lumière permet d’accéder au Nirvâna: on échappe ainsi la roue, pour fusionner avec le tout, l’Unique.
Ce sont là les principes du bouddhisme, qui tient aussi la souffrance pour le résultat d’un égo qui ne prend conscience que de lui même, qui distingue illusoirement le soi de l’autre. Bouddha enseigne qu’aucun dieu ne peut aider un être à se libérer d’une illusion aussi entravante. Les individus, nous, avons en main notre destin. Nous créons avec des moyens et des pensées que le karma enregistre et fait progresser volontairement vers la Lumière. Le voyage peut-être infini, exigeant plusieurs vies successives, sous une forme humaine o sous d’autres formes, dans ce monde ou dans d’autres mondes.
Je sais que pour certains, des humains se réincarnent forcément que en humains, et des animaux se réincarnent en animaux selon leurs espèces. Je ne saurai vous donner mon avis, encore en cors de construction. Je pense que nos pensées sont créatrices de réalité. Donc je tendrai à dire que si vous pensez que se réincarner en chat est possible alors ce le sera. Bref, ce qui me fait penser que je ferai un partage sur le thème des pensées créatrices, le language intérieur. Beref… revenons au sujet excusez moi cette digréssion.
Le bouddhisme, dans sa simplicité, a assumé la complexité à travers les 2500 ans de son histoire et dans son expansion de l’Inde vers d’autres pays. La religion se mêle souvent facilement à d’autres croyances déjà existantes. Au Tibet, par exemple le bouddhisme englobe les apects d’une religion animiste appelé Bon. Ainsi le bouddhisme tibétain en est-il venu à comporter des rituels et des cérémonies complexes et une panoplie de ciels et d’enfers, de dieux, et de démons. Nullement troublés par d’aussi paradoxales infusions, les bouddhistes disent en toute sérénité que, quel que soit le chemin de la Lumière, le but est inchangé et inévitable.
Je ferme cette parenthèse bouddhiste, en ajoutant ceci, qui est l’expression d’un moine bouddhiste sur Besancon, qui a voulu resté anonyme:
« Contrairement aux cultures occidentales, qui évitent le sujet avec crainte, le bouddhisme enseigne que la mort n’est qu’une progression naturelle de l’âme. Mourir est un art, tout comme l’art de vivre. Mourir bien et bravement, mourir en transcendant la souffrance physique, avec des pensées justes, aide à s’assurer une renaissance favorable. » Ainsi la mort gagne à être étudiée.
Chapitre 4 Mes expériences
Depuis mon enfance, je « voyage » beaucoup. D’abord de manière inconsciente et involontaire, puis de manière conciente et involontaire, puis de manière consciente et volontaires avec les années et les exercices. Cependant il m’arrive bien évidemment ou les voyages se déroulent de manière involontaires: Comment savoir au début si c’est bien un voyage et non un effet de l’imagination, de sa projection cérébrale …?
Là est important de s’écouter, l’imaginaire pourrait nous jouer des tours, mais ne serait capable de provoquer ses ressentis si particuliers, au niveau de ces différents corps (je vous invite à lire mon article sur nos différents corps: https://reikoeur.com/?p=2824 ). Pour moi je peux avoir ce ressenti de me sentir lourd dans mon corps physique. En effet lors du retour dans notre corps physique, le corps est plus lourd, je ressens cette lourdeur. Vous aussi ? Les yeux peuvent piquer, de revoir avec nos yeux physique et non avec notre regard intérieur. Se réapproprier notre corps.
C’est pour cela que lors de voyages il est important de ne pas être dérangé, et quelque ce soit votre méthode spécifique, de revenir pleinement, convenablement, entièrement dans notre corps physique. Nous verrons la différence entre une projecton astrale et un voyage causal,
Chapitre 5 Projection de son corps astral à distance
Chapitre 6 Voyage avec notre corps causal